« J’envois », « j’envoie » ou « j’envoi » ?

À la première personne du singulier du présent de l’indicatif, on écrit « j’envoie ». La terminaison est un « e » car « envoyer » est un verbe du premier groupe, c’est-à-dire un verbe dont l’infinitif se termine en -er (comme chanter, parler, voyager…). L’erreur est souvent due à la confusion avec le verbe « voir » (verbe du troisième groupe), lequel […]

S’est ou c’est ?

« S’est » est toujours suivi d’un verbe au participe passé et peut être remplacé par « me suis » en changeant le sujet du verbe par « je ». Exemple : Elle s’est trompée ; je me suis trompée. « C’est » est la contraction de « cela est » et peut être remplacé par « il s’agit de ». Exemple : C’est ma sœur ; […]

Ni ou n’y ?

« Ni » et « n’y » s’emploient dans des phrases négatives. Pour les distinguer, il suffit d’écrire les phrases à la forme affirmative. Si on peut remplacer « ni/n’y » par « et », alors il faut écrire « ni ». Si on peut remplacer « ni/n’y » par « y », alors il faut écrire « n’y ». Exemples : Elle n’aime ni le footing ni la natation ; […]

Le saviez-vous ?

Certaines expressions avec tout/tous, toute/toutes peuvent s’écrire au singulier ou au pluriel. Il en est ainsi des expressions de toute sorte/de toutes sortes ; à tout moment/à tous moments… En revanche, d’autres expressions ne s’utilisent qu’avec tout(e) au singulier (« à tout prix »…) ou tout(e) au pluriel (« en toutes lettres »…), n’hésitez donc pas à consulter un […]

Des répétitions inutiles

Opposer son veto, prévoir à l’avance, refaire à nouveau, reporter à une date ultérieure… autant de pléonasmes (ou redondances) qu’il faut éviter. C’est ainsi qu’on ne dira pas « il a opposé son veto », « nous avons prévu à l’avance le goûter pour les enfants », « il a refait à nouveau son CV », « je dois reporter à une […]

« Parti » ou « partie » ?

Dans les expressions « prendre parti » et « tirer parti », c’est le nom masculin « parti » qui est utilisé. En revanche, c’est au nom féminin « partie » qu’on a recours dans les expressions « faire partie » et « prendre à partie ». Exemples : Il a pris parti pour son ami. On doit tirer parti de ses erreurs. MAIS : Le Tarn-et-Garonne […]

Que dit-on : « envoie-moi-le » ou « envoie-le-moi » ?

A l’impératif, c’est toujours le pronom COD (Complément d’Objet Direct) qui suit immédiatement le verbe. Il faut donc utiliser « envoie-le-moi » c’est-à-dire, dans l’ordre, verbe – COD (« le » dans dans cet exemple) puis Complément d’Objet Indirect (« moi » dans cet exemple), en n’oubliant pas de mettre un trait d’union entre chaque mot.

Y a-t-il ? Y-a-t-il ? Y a t-il ? Y a t’il ?

Le « t » dans cette formule interrogative est un « t » qui sert à faciliter la prononciation et à éviter que deux voyelles se suivent (on parle de « t » euphonique). Un tel « t » ajouté pour faciliter la liaison entre deux voyelles est toujours entouré par des traits d’union. On écrira donc toujours : Y a-t-il.